Certains d'entre vous connaissent le conflit qui oppose les membres de ma famille depuis qq années: ma grand-mère est décédée en 2003, et depuis, les enfants se battent entre eux pour l'héritage. Mon père demande à acheter un des 3 appartement de la maison des grand-parents, dans laquelle vivent encore une soeur et un neveu d'une soeur décédée en 2001. Jusque là, rien d'original, il paraît qu'on a tous des cas comme ça dans l'histoire familiale.
Là où la chose devient unique, c'est que ceux-ci sont dirigés par une troisième soeur autoritaire qui s'oppose à mon père. Elle s'en fout de l'héritage, n'est pas directement concernée, elle veut juste faire barrière à mon père. On pourrait appeler ça le combat des fortes têtes : mon père et elle.
Puis ma tante vivant dans la maison tombe gravement malade, et la tante-forte-tête a alors la merveilleuse idée de mettre ce cancer sur le compte de mon père et le stress qu'il a procuré à cette tante malade.
Du coup, plus de fêtes de famille pr nous, et plus aucun contact sauf exceptions (tante malade et cousins). Il semble que tous aient eu l'instruction de la forte tête de couper tout contact avec nous, et de ne surtout pas donner quelqu'info que ce soit.
Donc, sans nouvelles, le procès suit son bout de chemin. Jusqu'au jour où je décide de me prendre une semaine de vacances, et envoie un sms à mon cousin pr lui dire que je passerai lui faire un coucou, à lui et ma tante. Quelques jours après, je reçois une lettre cinglante de la tante-forte tête, m'interdisant de voir la tante malade, parce qu'elle avait besoin de calme et d'amour, ce qui voulait dire: pas de Monnins!!!!!! Incroyable... et maintes autres choses trop méchantes pour être répétées ici. Ceci dit, une fois de retour à la rochelle, je v peut être la scanner pr vs la faire lire: ça vaut le détour!!!!
Dépitée et choquée, je demande aux cousins pourquoi je reçois cette lettre, et quel est l'état de ma tante. Réponse : "je sais pas, je ne la vois plus trop souvent tu sais". Je rentre donc chez mes parents en cherchant un moyen d'en savoir plus.
Puis Lundi, une personne de la famille nous contacte, pr nous dire que même si elle n'avait pas le droit, elle voulait qu'on sache que notre tante était à l'hôpital, et que son état était critique.
J'avais vu mon cousin la veille, je lui avais demandé des nouvelles de notre tante, avec qui il vit, rappelez vous, et il n'a rien dit lui non plus...... Idem par mail, jamais de réponse concrète. Quelle honte.
Quant à l'autre cousin, il a avoué être au courant, mais "tu comprends, je ne pouvais pas te le dire"!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! J'étais aterrée.
Et quand la situation est tellement grave qu'on pense toucher le fond, et bien il y a pire; apparemment, notre tante malade nous aurait réclamées moi et Myriam, parce qu'on lui manquait, et la tante forte-tête aurait fait barrage depuis des jours à l'aide de "elles ne peuvent pas venir, elles travaillent", et autres. Jusqu'au jour où elle s'est retrouvée piégée, car la tante malade a parlé de nous au psy de l'hôpital qui a demandé à la tante-forte-tête de nous faire venir, car elle avait besoin de nous.
Je vous passe les prochaines péripéties car le post devient long. En résumé, ça a été la croix et la banniere pr obtenir L'AUTORISATION de ma tante à aller voir la tante malade. Un vrai chien de garde.
On a donc enfin pu la voir, non sans être surveillées par tante-forte-tête, de peur qu'on fasse je ne sais quoi. C'était génial, et notre tante malade était très heureuse de nous voir. On l'a quittée en promettant de revenir le lendemain.
Le lendemain: appel de la forte tête: ok vous l'avez vue avant qu'elle ne ferme les yeux , maintenant ça suffit (...) Je vous interdis de la voir (!!!!) Quelle honte de dire une chose pareille... Comme si on avait droit à un quota d'amour ou de visites....
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Je finirai ce long post ce soir.
Maintenant, je vais devoir aller à l'hôpital tenter une nouvelle négociation pr voir ma tante malade, après des heures d'attente du consentement de la dite tante, qu'il ne faut surtout pas froisser. Le psy va nous aider à la convaincre de nous laisser la voir une fois de plus.